• "Fantômes du passé" et histoires courtes

     Voilà ma première vraie fiction. Avant ça, j'avais écrit une fanfiction mais je ne la posterais sans doute pas. Elle est toutefois disponible dans son intégralité sur le forum "Draw Down" dont le lien est affiché dans "En partenariat avec:".

    Bonne lecture! ^^

    Edit: Comme le nouveau système des rubriques m'empêche de créer une rubrique supplémentaire, je mettrai ici des histoires courtes.

  • Une "Creepy pasta" que j'avais fait sur un forum et que j'avais oublié de poster ici. Attention c'est très tordu et psychologique...

     

     

    L'ange des neiges

     

    Les tombes étaient recouvertes d'un manteau blanc immaculé. Une jeune femme tout de noir vêtue les effleuraient une par une du bout des doigts.
    Son regard se posa sur une statue représentant un ange encapuchonné dont le visage était recouvert de neige.
    Par curiosité, la visiteuse prit l'initiative de la retirer.
    Elle n'eut pas le temps que la main de l'ange pointant l'église bougea lentement jusqu'à la pointer, elle.
    Un murmure à peine audible émana de la mystérieuse icône:

    "Que viens-tu faire en ces lieux?".

    Paniquée, la concernée parvint à peine à ouvrir la bouche. Elle songeait à fuir, mais son corps refusait.
    "Ressaisis-toi! Les statues ne parlent pas et ne bougent pas et puis, même si c'était le cas; ce n'est qu'un ange; il ne peut pas me faire de mal". Tout s'embrouillait dans sa tête, si bien qu'elle cru un instant qu'elle avait perdu la raison.
    Un moment de lucidité et d'adrénaline lui permit d'enfin répondre:

    "Je viens rendre visite à ma famille". Malgré ses sourcils froncés et sa détermination à faire face à l'improbable; son cœur battait la cadence et ses mains tremblaient.

    L'ange bougea cette fois-ci la tête pour la fixer du regard, bien que la neige ne fut pas retirée.

    "Je vois... Fais donc puis vas t-en" fit-il d'une voix lasse.
    La statue reprit sa posture initiale.


    Après s'est recueillie, la jeune femme rentra chez elle pour aller se coucher. La fatigue lui donnait des hallucinations sans doute...
    Elle alluma la lumière du couloir puis ferma la porte à double-tour, comme à son habitude.
    Elle prépara son repas, le mangea, le débarrassa, fit la vaisselle, mis en place la cafetière pour le lendemain, fit son lit, éteignit la grand lumière pour laisser place à la lueur calme de la lampe de chevet, s'installa confortablement dans son lit puis éteignit la lampe et enfin commença à s'endormir; comme à son habitude.
    Elle se sentait observée.
    Rallumant la lampe, elle constata qu'elle était bien tout seule; jusqu'à ce qu'elle vit deux yeux semblables à des braises luisant par la fenêtre pendant deux secondes.
    Elle ne put se rendormir.

    Le lendemain, elle se rendit à son travail; n'ayant pas fermé l’œil de toute la nuit.
    Comme tous les matins, elle acheta le journal. En gros titre: "Une troisième famille assassinée, le meurtrier toujours en cavale".
    Elle n'avait plus de famille, ça ne la concernait pas.
    Sur le chemin, des aboiements. Elle n'y prêta pas attention. Mais, plus elle avançait, plus ils se rapprochaient d'elle. Elle se retourna. Pas de chien.

    "Il faudrait que je songe à acheter des somnifères". Elle reprit son trajet, confiante. Elle serra son manteau noir en velours contre elle pour se réchauffer.
    Arrivée sur son lieu de travail, elle salua le personnel et se dirigea vers son bureau en prenant l’ascenseur.
    Le reste de la journée se déroula normalement.

    Le jour suivant, même trajet -les aboiements en moins- et rien.
    Elle prit l’ascenseur et attendit le dernier étage.
    Puis la lumière s'éteint et l'ascenseur s'arrêta brusquement.
    Dans le noir le plus complet, apparue une silhouette blanchâtre d'une enfant. Celle-ci la regarda et afficha un sourire on ne peut plus effrayant.
    Elle disparu en même temps que le courant revint.
    Sous le choc, la jeune femme sorti à pas de loup en criant.
    Ne voulant pas inquiéter davantage ses collègues, elle prit une journée de congé.

    Mais les incidents ne s'arrêtèrent pas pour autant.
    Tandis que le journal affichait une quatrième famille victime de ce cinglé; elle eu un déclic: Et si tous ces signes lui indiquait ce qu'elle devait faire? Et si elle avait été choisie pour punir le meurtrier de ces familles? Cela expliquerait l'ange puis la fillette, non?

    Après une semaine infernale, les visions se faisaient de plus en plus fréquentes et monstrueuses: du sang sur les murs, des cadavres dans sa maison, etc.
    Il fallait agir avant qu'elle ne perde la tête!

    Elle retourna au cimetière, là où elle avait aperçu son premier signe. Il aurait peut être des réponses.
    Elle lui parla, lui supplia de l'éclairer. Mais l'ange ne bougea pas. Ce n'était qu'une statue.
    Si quelqu'un la voyait à cet instant; une créature pitoyable à genoux sur la neige et pleurant, voulant retrouver sa vie précédente.

    Puis la statue bougea une ultime fois:

    - Pourquoi pleures-tu? Sa voix était cette fois-ci calme et pleine de compassion.
    - Oh, s'il vous plait; pouvez-vous m'expliquer pourquoi je vois des choses invisibles et comment les faire disparaitre?
    - Tu connais la réponse au plus profond de toi. Regarde la vérité en face; regarde-toi!
    La jeune femme s’exécuta et regarda ses mains.
    Elles étaient couvertes de sang.

    La statue retira sa capuche, dévoilant un visage squelettique. Elle pointa sa lance transformée en faux vers sa prochaine victime.
    - Mais...Qui êtes-vous? Elle ne parvint pas à articuler les autres questions qui lui venaient.
    - Je suis ta folie. Ce meurtrier que l'on recherche, c'est toi! L'ange de la Mort la pointa de ses doigts osseux.
    Elle n'eut pas le temps de réagir, que la faux transperça son cœur.

    Le lendemain matin, le fossoyeur fit une macabre découverte.
    Une jeune femme gisait sur le sol, un couteau en plein cœur.
    Une flaque de sang maculait la neige d'un rouge écarlate.


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  •  

    Le corbeau, le renard, et un fromage...



    Vous connaissez tous la fable du corbeau et du renard. Et bien en voici une suite parmi tant d'autres.
    Maître Corbeau sur un arbre perché, réfléchissait à une manière de récupérer son fromage.
    Cette histoire lui étant restée en travers de la gorge, le corbeau songeait actuellement à un plan d'action.
    Sir Renard, pendant ce temps, se léchait les babines de ce met fameux.
    Bien qu'il aurait préféré le garder pour plus tard; il lui restait encore tout un stock de fromages uniques au monde.
    Le corbeau vit par la fenêtre le spectacle et, fou de rage, élabora une stratégie machiavélique.
    Il patienta, caché dans les buissons Lorsqu'il s'aperçut que le renard affectionnait tout particulièrement un fromage, une idée prodigieuse lui vint.
    Il se précipita dans son laboratoire, en quête d'une expérience qui le laisserait bouche bée.
    Après plusieurs jours d'intenses réflexions, un étrange breuvage était prêt.
    Il profita que son ennemi dormait pour s'introduire chez lui.Il vaporisa la substance sur son trésor, puis attendit.
    Le fromage commençait déjà à bouger.
    Le corbeau se prit les pattes dans une corde puis tomba. Sir Renard, alerté, se précipita dans la salle et eu tout juste le temps de voir son rival s'envoler.
    Alors qu'il se penchait pour vérifier si son fromage allait bien, celui-ci afficha un étrange visage plein de dents.
    Le renard eu à peine le temps de réagir, qu'il fut avalé par son en-cas.

    Manger ou être mangé? Voici une histoire inversant les rôles, pour une fois.


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  • Pour changer, voilà une histoire courte. Avant que vous me demandiez si j'ai pris quelque chose d'illicite, je préfère préciser que j'ai eu cette idée peu de temps après mon réveil ce matin et que l'improvisation donne souvent des choses un peu loufoques. (Bon, là c'est tout à fait correct).

    Yann Tiersen "La valse d'Amélie Poulain".

    Itou Kanako "To aru ryuu no koi no uta".

     

    Je vous présente:

     

    Complainte du loup édenté


    Il était une fois un loup vivant dans une forêt en pains d'épice. A force d'en manger à longueur de journées, il décida un jour de visiter d'autres forêts. Il commença par celle en sucre d'orge. A peine eu-t-il croqué à pleines dents dans un arbre que ses dents tombèrent en morceaux. Comme c'est bête...

    Pleurant à chaudes larmes de sa perte vitale, il sombra dans une terrible dépression.

    "Comment vais-je faire pour faire peur sans mes dents? Qu'est-ce qu'un loup édenté?!!".

    Un enfant de passage vit le pauvre loup solitaire et, après avoir contemplé sa mine affreuse, ria aux éclats puis s'en alla en trottinant joyeusement.

    "Vais-je devoir vivre comme ça à tout jamais?". Se recroquevillant dans l'herbe en guimauve, il se demanda ce que ferait son meilleur ami dans un cas pareil. Mais bien sûr! Lui seul pouvait l'aider!

    Le canidé fonça dans les Prairies à Ribot et hurla de tout son désespoir:

    "Caftor! F'il te plait, aide-moi!".

    Une petite porte s'ouvrit, laissant un museau curieux au-dehors.

    - Tiens, c'est toi, Loup? Quel bon vent t'a... Il fut stoppé net en voyant sa dentition inexistante.

    - Voilà, f'est vuftement pour fa que v'ai fait tout fe chemin...

    - Je vois... Entre donc, je vais te préparer du thé et ensuite je vais me mettre à l'ouvrage.

    Un feu crépitait tranquillement dans la cheminée. Il régnait une atmosphère apaisante, ce qu'il fallait justement chez un dentiste. Castor était le meilleur de tout le pays, il avait beaucoup de chance de l'avoir rencontré, surtout en ces temps difficiles... (Quelle idée de croquer des arbres en sucre d'orge aussi...). Depuis l'apparition des forêts gourmandes, les enfants-et certains adultes encore gamins-se goinfrent de friandises, provoquant des caries à tout va.

    Loup s'installa confortablement dans le fauteuil en barba papa tout en sirotant son thé à la fraise tagada.

    Un ramdam se fit entendre dans l'atelier. Quelques minutes plus tard, le rongeur revint dans le salon, tout souriant:

    "Voici mon dernier chef d’œuvre, tu m'en diras des nouvelles!". Il lui tendit un dentier en métal dernier cri.

    - Si avec ça, tu ne fais pas peur, au moins tu pourras manger tout ce que tu voudras!

    - Oh merci! Merci mille fois! Les larmes lui venaient de nouveau.

    - Ne me remercie pas, c'est mon boulot! Allez, file donc, sacré gaillard!

    Loup, tout content de son nouvel appareil, voulu le tester immédiatement. Et quel meilleur endroit que les bois de caramel?

    A la première bouchée d'un buisson, le caramel se fixa aux dents en acier qui se collèrent. Il faut croire que la première leçon fut vite oubliée. Quelle banane flambée, quand même!

     

    C'est un loup bien gourmand que voilà

    Les enfants, ne l'imitez donc pas

    Sauf si vous êtes aussi bêtes que lui

    Si non, croquez à pleines dents la vie.

     

    complainte du loup édenté


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  • Ce sera une histoire courte cette semaine (faute de temps >_<).

    On m'a donné un début et j'ai dû écrire la suite en moins d'une demie heure. La fin a été bâclée, j'aurais bien voulu la continuer... Je verrai.

     

    J'étais dans l'avion qui m'emmenait à New York. Il faisait nuit et beaucoup de passagers dormaient.
    Moi, je regardais un film mais je me suis assoupi(e) avant de connaître la fin.
    Quand je me suis réveillé(e), pas de passagers, pas d'avion, juste moi sur une île déserte. (<- Ici s'acheva l'extrait donné).
    Je n'eus pas le temps de reprendre complètement mes esprits qu'une silhouette difforme apparue devant moi.
    Celle-ci me fit un signe de ce qui semblait être une main puis s'évapora aussitôt.
    Encore sous le choc, je cru que je ne pouvais plus bouger par peur. Grave erreur ! Des racines sorties de sous terre m'agrippèrent pour m'entraîner vers le fond.
    J'eus tout juste le temps de me dégager en tirant dessus de toutes mes forces avant qu'elles ne retournent à leur place.
    « Mais où est-ce que je suis ? »
    J'avançais prudemment dans l'île pendant quelques minutes. Ou étaient-ce plusieurs heures ? Ma montre était cassée.
    Après avoir enfin trouvé une cabane pour passer la nuit... Un instant ! Une cabane ? Ça voudrait dire que je ne suis pas seul(e) ?! Il n'y avait plus qu'à espérer que ce ne soit pas cette espèce d'ombre malfaisante.
    Trop fatigué(e) pour continuer mon raisonnement, je m’endormis d'un seul coup.
    Les rayons du soleil tapaient sur le carreau poussiéreux de la fenêtre.
    A mon réveil, rebelote ! La silhouette était de retour.
    « Il ne faut pas rester ici! » Une voix lointaine et douce parvint à mes oreilles.
    Mais... Qui êtes-vous ? Suis-je parvenu(e) à articuler.
    Ne restez pas ici... Cette île est maudite !

    L'ombre n'eut pas le temps de m'en expliquer d'avantage qu'elle disparue de nouveau.


    Ça y est, je commençais vraiment à m'inquiéter.
    Je m'apprêtais à tourner la poignée de porte quand une main squelettique l'ouvrit à ma place.
    Je fis un bond en arrière et tomba à la renverse. D'autres lianes voulurent m'attaquer.
    Je me précipita dehors et couru à toute allure, mes jambes ressentaient encore l'effort de la veille et je ne tarda pas à m'arrêter pour prendre une pause.
    Mes jambes commencèrent à s'assombrir progressivement ainsi que le reste de mon corps.
    Je perdis l'équilibra et voulu m'accrocher à une branche mais ma main y passa au travers.
    Je me sentais à la fois lourd(e) et léger/ère. La mer était juste à côté. Je me vis en train de devenir petit à petit comme l'ombre que j'avais rencontrée plus tôt.
    Je poussa un cri. Ma voix n'était plus qu'un vague écho et mes bras et jambes s'allongèrent et prenaient une texture élastique...
    J'étais devenu(e) une ombre, moi aussi.
    Ainsi s'acheva cette histoire. Nulle ne su quelle était vraiment cette malédiction ni comment cela s'est terminé.
    La morale ? Il n'y en a pas. Si ce n'est qu'il faut avoir un peu d'imagination pour lire et écrire des histoires...


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  • Chapitre 9 :

    L’inspecteur claqua la portière de sa vieille voiture, un café à la main.
    - Toujours pas d’indices ? Dit-il en baillant.
    - Non, inspecteur. On a fouillé tout l’habitat et le jardin mais aucune piste.
    - Hé patron ! J’ai trouvé des empreintes de pas près du bosquet.
    - C’est inspecteur, marmonna leur chef, mais merci pour l’info ; j’arrive tout de suite !
    Arrivé sur place, il constata qu’il y avait deux sortes d’empreintes, dont l’une de petite taille.
    Il en conclu que deux individus étaient passés par là ; sans doute le meurtrier et son complice.
    - Vu la profondeur au niveau du talon, il doit d’agir de chaussures féminines.
    - N’écartons pas cette hypothèse, mais n’examinez pas les plus petites, je sais déjà qui c’est.

    A quelques mètres de là…
    - Un peu de nerf, Elynorr ! Tu veux retrouver l’assassin de ton grand-père, oui ou non ?
    - Bien sûr, mais je n’ai pas dormi de la nuit : j’ai entendu des chuchotements dans les murs. Elle frissonna puis bailla aux corneilles.
    - Des chu…Ah ! Je vois ! Tu n’as pas à t’en faire, il n’est pas méchant.
    - Qui ça ?
    - La nuit prochaine, je te le présenterai, enfin…S’il accepte de se montrer.

    ◘◘◘

    Le jeune policier chargé de l’examen des empreintes de pas n’avait aucune idée de comment procéder. Pas de matériel adéquat…
    Après une réflexion intense, il commença par faire un moulage en plâtre puis mesura la profondeur de l’empreinte ainsi que les mensurations. Pour finir, il réunit différentes sortes de chaussures jusqu’à ce que l’une d’entre elles corresponde au résultat souhaité.
    La chaussure gagnante était une botte élégante au cuir rouge sombre et à talon beige discret.

    Il ne lui restait plus qu’à rendre visite à la boutique dans laquelle on en trouvait puis à demander la liste des clientes.
    - Comment ça « vous n’avez pas cette liste » ?! gronda le policier exténué.
    - Je suis désolée mais nous ne gardons pas de listes de clients datant de plus de deux mois. Et comme il s’agit d’un modèle de haute fortune, je me souviendrais de la cliente qui aurait pris cette paire !
    La vendeuse, paniquée et désolée, lui pria de quitter les lieux avant que sa supérieure ne la surprenne en train de discuter au lieu de faire son travail.
    Le bleu s’en alla du magasin, les mains dans les poches et la tête basse. L’idée d’annoncer la mauvaise nouvelle au plus colérique des inspecteurs le déprimait.

    Madame Auguste s’apprêtait à décrocher le combiné lorsqu’elle aperçut un policier stressé derrière la porte vitrée. Celui-ci lui demanda si l’inspecteur Harvey était disponible.
    - Je suis navrée mais il n’est pas là. Il m’a demandé de me charger de cette affaire en attendant son retour.
    La femme à la chevelure rousse coupée au carré et habillée d’un tailleur beige fixait le jeune homme de ses yeux noir malicieux.
    - Euh…Savez-vous quand est-ce qu’il reviendra ? Bafouilla-t-il.
    - Je viens de l’avoir au téléphone, il avait l’air souffrant. Sa voix trahissait son agacement.
    - Bref, reprit-elle, qu’avez-vous à me montrer ?
    « Bon et puis après tout… pensa-t-il, elle ou lui, qu’est-ce que ça change ? ».
    - Et bien… C’est-à-dire que… J’ai retrouvé le modèle de la chaussure mais il est impossible de connaitre l’identité de sa propriétaire.
    - Je vois… Ce n’est pas bien grave, ça nous faire déjà ça de gagné, soupira la femme élégante.


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